Ce diplômé de l’École polytechnique d’Alger et de l’École centrale de Paris a fort à faire. Le groupe Sonatrach, dont Amine Mazouzi a pris les commandes il y a un an à tout juste 50 ans, emploie plus de 120 000 personnes, dispose de plus de 250 sociétés (dont une grande partie à l’international) et a dégagé un chiffre d’affaires de 50 milliards de dollars en 2015. Mais la chute des prix du pétrole et du gaz, la hausse de la consommation locale, la baisse chronique de la production et le peu d’intérêt manifesté par les multinationales aux appels d’offres rendent sa mission délicate. Les revenus de Sonatrach devraient même être divisés de moitié cette année. Certes, ce docteur en ingénierie pétrolière connaît bien le groupe pour y avoir passé une vingtaine d’années. Certes, il a à sa disposition un plan d’investissement de quelque 73 milliards de dollars. Mais tout cela sera-t-il suffisant pour redresser la barre et obtenir la confiance de l’État ?
J.A.