Tombé en disgrâce en 2007 avec son éviction de la présidence de l’Assemblée nationale populaire, celui qui gérait les comités de soutien au président Bouteflika voyait son avenir s’assombrir. À l’époque, personne n’aurait prédit qu’il succéderait à Abdelaziz Belkhadem à la tête du Front de libération nationale (FLN, au pouvoir) en août 2013. Preuve de son retour au plus près de l’entourage présidentiel, Amar Saâdani, 65 ans, a notamment été chargé de mener une campagne de discrédit contre le DRS, jusqu’au départ de son chef, le général « Toufik ». Ami du patron de l’armée et de l’actuel coordinateur des services secrets, très lié aux hommes d’affaires, Saâdani réclame aujourd’hui que le poste de Premier ministre revienne à un membre de son parti, qui détient la majorité relative à l’Assemblée et au Sénat.
J.A.