Alfaga est le premier nigérien désigné ambassadeur le fonds des Nations unies pour l’enfance, selon l’agence onusienne.
Le Nigérien Abdoulrazak Issoufou Alfaga, sacré champion du monde de taekwondo à Seoul la semaine dernière et véritable vedette dans ce pays pauvre sahélien a été nommé “ambassadeur de bonne volonté pour les enfants” par l’Unicef, a constaté un journaliste de l’AFP lors de la cérémonie à Niamey.
“Je me suis engagé aux côtés de l’Unicef pour accompagner les frères. Parce que les enfants représentent l’avenir du Niger, on doit se donner à fond, à 1000 %, pour les aider”, a déclaré Alfaga à l’AFP.
Alfaga est le premier nigérien désigné ambassadeur le fonds des Nations unies pour l’enfance, selon l’agence onusienne.
“L’engagement” que vient de signer Alfaga fait désormais de lui ambassadeur de l’Unicef pour au moins deux ans”, durant lesquelles “il plaidera la cause des enfants”, a expliqué Viviane Van Steiterghem la représentante de l’Unicef.
Pendant son mandat, Alfaga “travaillera” dans “différents programmes” élaborés par l’Unicef en faveur “des jeunes Nigériens les plus vulnérables”, a-t-elle noté.
Agé de 22 ans et mesurant 2m07, Alfaga, qui s’entraîne en Allemagne, avait déjà ramené une médaille d’argent des jeux Olympiques de Rio de Janeiro en 2016 (la deuxième médaille olympique de l’histoire du pays, la première datait de 1972).
Il a été accueilli mercredi en héro par des milliers de supporters ivres de joie. Le président du Niger, Mahamadou Issoufou qui l’a reçu à son Palais, l’a fait Commandeur de l’ordre national du Niger et lui a remis un chèque de 20 millions de F CFA (30.000 euros). “Avec toi, le peuple nigérien est vraiment heureux d’être le témoin de la naissance d’une légende vivante”, avait lancé le président.
Au Niger, un des pays les plus pauvres au monde, l’Unicef intervient notamment dans les secteurs de l’éducation et de la malnutrition qui affecte chaque année des milliers d’adolescents.
Depuis deux ans l’Unicef concentre également ses actions dans la région de Diffa, (sud-est nigérien), où vivent quelque 300.000 réfugiés et déplacés, à majorité des enfants, ayant fui les atrocités du groupe islamiste nigérian Boko Haram.
Avec AFP