Les prochaines heures risquent d’être mouvementées à Libreville. La France vient, en effet, de prendre une décision lourde de conséquences sur la crise qui sévit dans la capitale Gabonaise. Faut-il craindre un putsch contre le président Ali Bongo qui n’est plus en odeur de sainteté avec Paris?
La grave crise post-électorale qui secoue le Gabon depuis l’annonce de la réélection d’Ali Bongo, le 31 août, ainsi que la disparition d’une dizaine de ressortissants français dans ce pays, pousse Paris à déployer un dispositif militaire en vue de sécuriser ses ressortissants.
Selon nos sources, une compagnie du 2e Régiment étranger de parachutistes (REP) de la Légion étrangère, dirigée par la colonel saint-cyrien, Jean de Monicault et basée à Calvi, en Haute-Corse, a été mise en alerte Guépard.
Elle est prête à se rendre à Libreville dans les prochaines heures.
Par ailleurs, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude et le patrouilleur Cdt Ducuing, actuellement présents dans les eaux ouest-africaines, se dirigent vers le Gabon après avoir vu leur dispositif renforcé par des équipes de protection et des équipes cynophiles.
Enfin, les 450 hommes des ex-Forces françaises au Gabon (FFG) rebaptisées Eléments français au Gabon (EFG) peuvent être également mobilisés à tout moment.
Avec dakaractu