Les avions partent et arrivent à l’heure, et les mouvements de grève qui exaspéraient les voyageurs ont cessé. Est-ce l’effet Bouderbala ? Presque une année après qu’il a été nommé PDG, Air Algérie semble s’être défait de cette mauvaise réputation contre laquelle son prédécesseur, Mohamed Salah Boultif, n’avait rien pu faire. Docteur en droit à la Sorbonne, ce commis de l’État a effectué sa carrière dans plusieurs ministères, devenant une référence en matière de fiscalité, jusqu’à diriger les douanes nationales neuf années durant – avant d’atterrir à la tête de la compagnie nationale. Dans un paysage hautement concurrentiel, cet homme discret a pour missions de renforcer la flotte, de créer une filiale de transport de marchandises, de lancer une activité low cost, d’ouvrir de nouvelles lignes à l’international, de rajeunir le personnel navigant et d’améliorer les prestations de service. Un sacré défi pour Air Algérie, qui transporte près de 4 millions de voyageurs par an.
J.A.