Les participants au «Symposium sur le renouveau do football algérien», organisé par la FAF, qui s’est déroulé les 11 et 12 décembre, ont recommandé de «réduire la masse salariale des clubs actuels afin de l’intégrer dans le périmètre de la légalité au plan fiscal et social».
L’échec du professionnalisme dans le football national étant un constat largement partagé, les différents intervenants dans le secteur sont conscients de la nécessité d’une «réforme» urgente. Légalement, tous les clubs professionnels sont dans une situation de «quasi-faillite», comme l’avait d’ailleurs affirmé la Ligue de football professionnel (LFP) à maintes reprises. L’atelier qui s’est penché sur cette question durant ce symposium a préconisé, donc, plusieurs mesures.
En plus de la nécessité de réduire la masse salariale des joueurs, il est question, entre autre, de «réaliser un audit financier et organisationnel des clubs professionnels, assurer un financement adéquat durant la période de transition, débloquer des droits TV pour honorer certaines dettes, mettre en place d’un organe de contrôle veillant à la répartition et à la régulation des ressources du sponsoring au profit des clubs au même titre que la publicité, instaurer une période de transition de quatre (04) ans facilitant une action structurante inscrite dans la durée en vue de faire émerger de clubs semi-professionnels ou professionnels viables au plan économique et sportif, encourager et faciliter l’actionnariat populaire en ouvrant le capital et en démocratisant la gestion stratégique et opérationnelle du club et réhabiliter des organes de gestion et de contrôle».
Des mesures qui peuvent, bien évidemment, apporter les réponses souhaitées mais qui restent tributaires de l’existence d’une volonté politique et d’un environnement adéquat. Avec le lancement du professionnalisme en 2011, la FAF avait mis en place la DNCG, la direction de contrôle de gestion. Six années après, elle n’est pas encore fonctionnelle…
Avec algerie-focus