La croissance de l’économie sud-africaine a chuté à 0,3% en 2016 contre 1,3% en 2015, en raison notamment de la sécheresse qui a frappé le pays le plus industrialisé du continent et des mauvaises performances du secteur minier, selon des données publiées le 7 mars par l’Office sud-africain des statistiques (Stats SA).
Au quatrième trimestre 2016, le PIB de la nation arc-en-ciel s’est contracté de 0,3%.
Ce ralentissement de la croissance s’explique essentiellement par la chute de la production agricole (-7,8% sur l’ensemble de l’année) dans le sillage de la grave sécheresse qui a frappé le pays l’an dernier, et de la baisse d’activité minière (-4,7%), toujours affectée par les cours bas des matières premières.
L’Afrique du Sud risque une dégradation de sa note souveraine qui se situe un cran au-dessus de la catégorie dite spéculative. Fin 2016, les agences de notation Fitch, Moody’s et Standard & Poor’s avaient averti Pretoria qu’elles pourraient abaisser leurs notes en cas de croissance et atone et de persistance des tensions politiques.
Avec Agence Ecofin