News Afrique du Sud (Pretoria) – La police sudafricaine est actuellement à la recherche de trois femmes et un homme, suspectés d’être impliqué dans le viol et le kidnapping d’un jeune homme de 23 ans.
En montant à bord de ce taxi cette nuit, le jeune homme n’imaginait pas que sa nuit tournerait au drame. Dans la soirée du 19 mai, il recherche un taxi le long de la rue Solomon Mahlangu Drive, près du centre ville de Pretoria. Il en arrête finalement un dans lequel se trouve déjà trois autres personnes. En effet, trois femmes occupent la banquette arrière du véhicule. Une fois assis à l’avant de la voiture, côté passager, il aurait reçu une drogue injectée par l’une d’elles. Ce, peu après que le taxi ait changé de direction. Après 3 jours de capture, la victime sera abandonnée dans un terrain vague près de Benoni.
Drogué et abusé sexuellement pendant 3 jours
Sous les effets de la drogue, le jeune homme s’évanoui. A son réveil, il se trouve dans une « pièce inconnue dotée d’un seul lit », d’après les déclarations qu’il aurait faites à la police. « Les suspectes l’ont ensuite obligé à boire une boisson énergisante avant de le violer tour à tour, plusieurs fois par jours », a déclaré la porte-parole de la police Colette Weilbach.
Le 22 mai, il est relâché puis jeté dans un terrain à ciel ouvert dans une ville située à environ 47km au sud de Pretoria. Selon plusieurs sources policières, la victime était « très traumatisée » et a reçu des soins médicaux rapidement après sa libération.
Les enquêteurs ont déclaré prendre très au sérieux ces accusations. Une enquête est ouverte et la traque pour mettre la main sur les quatre suspects est lancée. « La Police Sudafricaine (SAPS) prend au sérieux tous les crimes sexuels en dépit du genre. », a annoncé le Capitaine Weilbach. Elle assure également les victimes de ce genre de crimes que de « sérieuses enquêtes seront menées pour remettre les coupables entre les mains de la justice. » Les forces de l’ordre sudafricaines, comptent donc sur la coopération des populations pour appréhender les présumés coupables. Elles invitent également, toute personne victime de faits similaires à se rapprocher de leurs services, afin de rétablir la justice.
Aujourd’hui encore, nombreuses sont les personnes qui croient qu’un homme ne peut être victime d’un viol. Aussi, le viol en lui-même reste encore un acte dont beaucoup de victimes n’osent pas parler. Un tabou. Trop peu de personnes osent dénoncer leurs agresseurs, et reporter les attaques. Pire quand les victimes sont de sexe masculin. Alors, le viol masculin est-il le tabou des tabous ?
Avec africapostnews