En Afrique du Sud, le Belgo-brésilien Anheuser-Busch InBev devra encore attendre une semaine avant d’avoir l’approbation officielle pour ce qui représente la plus grande fusion de l’histoire de l’industrie de la consommation. En effet, le régulateur sud-africain qui devait se prononcer sur la fusion entre AB InBev et le brasseur SABMiller, hier, a requis un délai supplémentaire de cinq jours pour rendre publiques ses conclusions.
C’est la 5ème fois que la commission en charge de la concurrence repousse l’échéance de cette opération à 106 milliards de dollars. En attendant, AB InBev multiplie les actes de séduction afin de s’attirer les faveurs des autorités. Ainsi, la compagnie a récemment annoncé un soutien de 66 millions de $ aux petits producteurs du pays et consenti à ne pas effectuer de licenciements massifs durant cinq ans.
Selon le porte-parole de la commission en charge de la concurrence, Itumeleng Lesofe, «Il y a encore plusieurs problèmes qui doivent être étudiés. Les parties en présence sont conscientes de ces problèmes et ont donc consenti à cette prolongation». Le responsable a, par ailleurs, indiqué que le délai de cinq jours pourrait ne pas être suffisant pour que la commission parvienne à une décision.
Depuis l’annonce de l’accord entre les deux parties, en novembre dernier, AB InBev s’est listée à la bourse de Johannesburg (JSE) et s’est attaquée aux difficultés liées aux différentes législations anti-trust aux USA, en Europe et en Chine. La compagnie a procédé à la cession de plusieurs actifs afin d’être en conformité avec ces textes.
Avec agenceecofin