L’initiative répond aux demandes de soutien international effectuées par les pays ouest-africains pour surmonter les défis environnementaux.
L’observatoire qui devrait être mis en place par les partenaires occidentaux a pour objectifs de renforcer les capacités nationales et régionales, d’initier des dialogues politiques, et de fournir les connaissances et les données nécessaires pour une meilleure prise de décision.
Il fera partie du programme sur les zones côtières de l’Afrique de l’Ouest (WACA), initié par la Banque mondiale en 2015, et qui a pour finalité de mieux intégrer les infrastructures et la gestion des ressources naturelles en vue d’améliorer la résilience côtière au changement climatique. Sa création fait suite à la campagne de sensibilisation organisée par la Banque mondiale et la France lors de la conférence sur le changement climatique en 2015, à Paris, pour lever des fonds pour la résilience climatique dans les zones côtières.
“Cette collaboration représente un pas significatif pour mieux assurer la résilience de millions de personnes qui comptent sur l’océan pour subvenir à leurs besoins.”
Les aléas climatiques ciblés par cette stratégie sont en particulier les inondations et l‘érosion côtière. Au moins 30 % des zones sensibles qui seront identifiées d’ici 2023 seront passées au crible de ce dispositif.
“Cette collaboration représente un pas significatif pour mieux assurer la résilience de millions de personnes qui comptent sur l’océan pour subvenir à leurs besoins. Il est urgent que nous avancions d’une manière concertée et efficace,” a déclaré Laura Tuck, Vice-présidente pour le développement durable, Banque mondiale.
Outre l‘érosion côtière et les inondations, la surexploitation des ressources naturelles, les pollutions marine et côtière, l’urbanisation rapide, et l’utilisation non-durable des terres figurent au rang des défis environnementaux auxquels cette région du continent africain est confrontée.
Selon la Banque mondiale, les zones côtières abritent 31 % de la population de la région et en représentent 56 % du PIB. Plus de 1,6 millions de tonnes de poissons sont légalement capturés dans les eaux ouest-africaines chaque année, pour une valeur estimée à 2,5 milliards de dollars.
Avec africanews.com