Plus encore qu’à sa fortune, l’influence d’un homme se mesure à ses amis. Et des amis influents, Aliko Dangote (61 ans) en a beaucoup, la plupart réunis le 23 mars dans un palace lagotien. L’homme le plus riche d’Afrique mariait sa fille Fatima en présence de 2 500 invités.
À sa table avaient pris place Nana Akufo-Addo, le président ghanéen, Jakaya Kikwete, l’ancien chef de l’État tanzanien, et Yemi Osinbajo, le vice-président nigérian – Muhammadu Buhari, le chef de l’État, s’était fait représenter par son épouse.
Il y avait aussi, entre autres célébrités, Akinwumi Adesina, patron de la BAD, Mo Ibrahim, et l’émir de Kano. Au programme, les chanteurs Wizkid et Davido, mais aussi Bill Gates, qui ne chante pas mais était quand même venu tout exprès des États-Unis. Barack Obama, que Dangote côtoie, était en revanche absent. Tous les convives sont repartis avec une Rolex en cadeau.
L’empire Dangote s’accroît
Riche, toujours plus riche… La fortune de l’homme d’affaires natif de Kano, la grande ville du Nord, est estimée par le magazine américain Forbes à 11,1 milliards d’euros. Et l’empire Dangote ne cesse de s’étendre : ciment, sucre, pâtes alimentaires, engrais…
Diversification donc, mais aussi internationalisation. Présent dans une quinzaine de pays africains, Dangote espère réaliser plus de la moitié de ses investissements en Europe et aux États-Unis d’ici à 2020. Et il n’a pas renoncé à acheter Arsenal, le célèbre club de foot anglais, dont il est fan.
Mais c’est encore au Nigeria que se concentrent la plupart de ses intérêts et de ses projets. À commencer par la construction, considérée comme stratégique pour les autorités, d’une immense raffinerie de pétrole à la périphérie de Lagos, et l’édification de nombreuses écoles.
Également philanthrope, Dangote a créé il y a vingt-cinq ans la plus importante fondation d’Afrique, active dans de nombreux domaines, comme l’éducation, la santé et la nutrition.
Avec benintimes