Le groupe télécoms présent dans quatre pays africains compte utiliser ces ressources pour refinancer une partie de sa dette et mettre à niveau ses infrastructures réseaux sur le continent.
Africell a confié à Deutsche Bank la levée de 150 millions de dollars auprès d’un pool d’investisseurs parmi lesquels figurent Public Investment Corporation (PIC), le gestionnaire des pensions des fonctionnaires sud-africains, Ecobank RDC, la Banque Libano-Française et la Société financière internationale (IFC – Groupe Banque mondiale). La répartition des investissements réalisés par chacun des participants au prêt syndiqué n’a pas été rendue publique, à l’exception de celle d’IFC dont le conseil d’administration a approuvé une participation de 35 millions de dollars.
Investissements
Dans un communiqué publié le jeudi 23 juillet, IFC indique que ces ressources vont permettre à Africell de soutenir son expansion dans les quatre pays africains où il est installé (Sierra Leone, Gambie, RDC et Ouganda). Elles serviront notamment à refinancer des lignes de crédits et des emprunts et à financer la mise à niveau de ses infrastructures réseaux. Africell, qui fournit déjà la 4G à ses abonnés à Kampala, la capitale de l’Ouganda, prévoit également de déployer cette offre dans les pays où il est présent.
Africell est leader du marché de la téléphonie mobile en Gambie (1,3 million d’abonnés) et en Sierra Leone (2,9 millions d’abonnés). Le holding basé à Beyrouth et dirigé par l’entrepreneur libanais Azid Dalloul compte 7 millions d’abonnés en RDC et 1 million d’abonnés en Ouganda où il a fait son entrée l’an dernier, en rachetant les activités du français Orange.
L’opérateur, qui revendiquait 12 millions d’abonnés en 2014, espère atteindre 15 millions d’utilisateurs à la fin de cette année. Son chiffre d’affaires était de 270 millions de dollars l’an dernier. Un montant qu’Africell espère voir passer à 500 millions de dollars à l’horizon 2016.
avec jeuneafrique