C’est le premier forum pour l’investissement pour l’Afrique”Africa Investment Forum” à Johannesburg en Afrique du Sud. C’est la Banque africaine de développement qui est à l’origine de ce nouveau rendez-vous qui pendant trois jours doit permettre aux représentants des Etats de toute l’Afrique et surtout des entreprises du monde entier de se rencontrer.
Les délégations gouvernementales ont présententé, leurs projets pour la construction d’infrastructures notamment. Les entreprises, elles, vantent leur savoir-faire. Au milieu, les investisseurs sont courtisés et ils viennent en quelque sorte faire leur marché. C’est donc parti pour trois jours de rencontres bilatérales, d’exposés et de signatures. L’objectif, comme l’a martelé lors de la cérémonie d’ouverture, ce matin, le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, c’est de « boucler des transactions ».
Pour aider l’Afrique à trouver la voie d’une prospérité depuis longtemps méritée, la Banque Africaine de Développement se fait le champion du premier marché de l’investissement de la région. La Banque pilote, dans un esprit de leadership collaboratif, une nouvelle initiative 100 % transactionnelle – l’Africa Investment Forum (AIF), « Forum de l’investissement en Afrique »– qui, à ce jour, représente la meilleure opportunité de stimuler la transformation économique du continent. La Banque africaine de développement travaille avec les principales institutions financières mondiales à réduire les risques liés à l’investissement et entend faire du forum un tremplin vers la transformation économique de l’Afrique.
A quelques occasions déjà, le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a déclaré aux principaux dirigeants des gouvernements et du secteur privé présents que l’AIF sera exclusivement dédié aux transactions et accords d’investissement. « Ce ne sera pas un simple lieu de bavardage. Il n’y aura pas de discours politiques. Ce forum est une plateforme ouverte qui a pour objectif d’organiser les initiatives parmi les institutions multilatérales, des gouvernements et du secteur privé pour accroître la réserve de projets susceptibles de transformer le continent », a-t-il dit.
Les investisseurs, eux, veulent éviter de prendre trop de risques, ils veulent être sûrs que cela va leur rapporter de l’argent. Ces investisseurs ils sont venus du monde entier : d’Amérique, d’Asie, d’Europe, mais aussi d’Afrique. Car l’un des objectifs de ce forum, était aussi de convaincre les investisseurs africains eux-mêmes de placer leur argent sur leur continent.
“Chaque fois que vous importez, vous créez la pauvreté en Afrique et vous encouragez les emplois ailleurs.” Aliko Dangote
Avec afri24monde