Afrimedia, la filiale française d’Africa 24 est en redressement judiciaire. La filiale française du groupe audiovisuel panafricain Africa 24, a été mise en redressement judiciaire, le 30 janvier dernier, par le tribunal de commerce de Nanterre.
D’après des informations fournies par le magazine Jeune Afrique cette décision est consécutive à une cessation de paiements de l’entreprise dirigée par le camerounais Constant Nemale, qui aurait accumulé plus de 12,5 millions d’euros de créances clients.
Confrontée à trop d’impayés, Afrimedia, la filiale française du groupe audiovisuel panafricain Africa 24, a été placée en redressement judiciaire le 30 janvier dernier par le tribunal de commerce de Nanterre.
Afrimedia SAS France, la filiale française du groupe panafricain Africa 24, en redressement judiciaire.
Une décision qui fait suite à une cessation de paiements de la société, qui déclare avoir accumulé plus de 12,5 millions d’euros de créances clients et estime ne pas disposer de moyens de recouvrement plus efficaces qu’un redressement judiciaire. Pour sortir de cette situation, une des options actuellement envisagée est de se tourner vers une stratégie « plus corporate ».
La direction d’Afrimedia, qui devrait fêter ses dix ans en l’année prochaine, a assuré à nos collègues qu’elle respecterait tous ses engagements et poursuivrait son plan stratégique dénommé « Believe in Africa ».
La Chaîne d’information 100 % africaine, avait été créée en 2008, mais la première diffusion avait eu lieu en février 2009, notamment grâce au soutien financier de la Guinée équatoriale et du Cameroun, respectivement détenteurs de 16 % et 10 % de son capital.
En 2016, son cofondateur et actuel PDG, Constant Nemale-Pouani, avait annoncé l’ambition de lancer une déclinaison arabophone, produite à Casablanca, et une autre anglophone à Abuja, au Nigeria, mais celles-ci n’ont pas encore vu le jour.
Va-t-on vers une disparition de la chaîne panafricaine Africa 24 TV?
En tout cas, les employés n’ont visiblement pas de soucis à se faire pour l’insatnt puisque l’ouverture de la procédure de redressement judiciaire n’a pas pour effet de mettre fin aux contrats de travail des salariés.
Avec africa24monde