D’ici 2021, la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) envisage d’accroître les échanges commerciaux intra-africains de 50 %.
« Notre objectif est que le commerce intra-africain connaisse une croissance d’au moins 50%, d’ici 2021. En Europe, 60% des importations et 51 % des exportations sont intracontinentales, contre respectivement 14% et 16 % en Afrique», a dévoilé, ce lundi, Kanayo Awani, directrice générale de l’Initiative de la promotion du commerce intra-africain à Afreximbank.
Bien que le marché africain présente des atouts considérables, plusieurs obstacles entravent ses exportations intracontinentales. Les difficultés liées à la logistique pour l’acheminement des biens vers certaines zones, combinées aux barrières douanières ainsi que les obstacles à la libre circulation des personnes, représentent un goulot d’étranglement pour un continent en pleine expansion. S’en suivent celles liées aux moyens de paiement et aux pénuries de devises étrangères qui sévissent dans certains pays du continent.
La banque panafricaine soutient donc la mise en place d’une plateforme de paiement électronique en ligne et la création de zones industrielles et économiques spéciales sur le continent. A cet effet, dès 2018, l’institution financière va organiser des foires basées sur des produits africains. Outre cela, elle envisage de proposer l’ « interstate transit guarantee » pour faciliter les échanges de biens et services entre les différentes économies du continent ainsi que la Country risk Guarantee qui assurera les exportations intercontinentales. Plusieurs autres mesures de la même envergure verront le jour au cours de la période sous revue.
Basée au Caire en Egypte, Afreximbank compte aujourd’hui plus 45 pays membres.
Avec agenceecofin