Poursuites de OUATTARA relatives au scandale du fonds souverain irrégulier: Une vraie auto-plainte pour biens mal acquis.
Dans son Communiqué de ce samedi 2 septembre 2017, la Présidence de la République de Côte d’Ivoire aurait fermement instruit ses avocats français, à l’effet d’impulser des poursuites contre les responsables du bi-mensuel français, La lettre du Continent.
Cette réaction est une réponse à la révélation du scandale portant sur le fonds souverain hors-norme que s’est irrégulièrement adjugé Monsieur Dramane OUATTARA, pour l’exercice 2017 qui touche à sa fin.
Par-delà le premier objectif, visant à abuser les simples d’esprit par la diversion, tout montre techniquement que, si Dramane OUATTARA passait, par extraordinaire, de la parole à l’acte, il ne paierait rien pour être servi en surprises très désagréables .
Aussi nous évertuerons-nous à le montrer au travers d’un décryptage de la procédure qu’entendrait, par pur faux orgueil, mettre en œuvre Dramane OUATTARA.
De la lecture de ce Communiqué, il ressort, en effet, que Monsieur Dramane OUATTARA qualifie de «mensongères» les sérieuses affirmations de cette Revue d’investigation qui lui imputent la faramineuse somme de 342,6 milliards de nos francs, au titre du fonds souverain, échappant frauduleusement à toutes les procédures d’ordonnancement et de contrôle, s’appliquant aux dépenses publiques.
Il en va donc que Monsieur Dramane OUATTARA a décidé de saisir les juridictions pénales parisiennes pour DIFFAMATION.
Mais, quelle que sera la forme de la saisine (plainte au Procureur ou Plainte avec constitution de partie civile chez le juge d’instruction ou par voie de citation directe), une constance reste acquise : en plus des preuves et contre-preuves que les parties litigantes produiront, il sera loisible au juge pénal saisi, contrairement au juge civil qui, lui, reste hermétiquement lié par les seules preuves produites par les parties, il sera donc loisible au juge pénal, disions-nous, de mener souverainement toutes les investigations de nature à établir la constitution des faits ou non.
En l’espèce, qu’est-ce que cela impliquera, en termes de nature, des éléments de vérification devant contribuer à la consistance ou pas, de la plainte de Dramane OUATTARA ?
VOIR DETAILS DU BUDGET EXERCICE 2017
LES NIVEAUX D’INVESTIGATION :
Sans préjudice des éléments de preuves en possession de La Lettre du continent, Lettre du Continent dont le sérieux reste peu contestable, il reste constant qu’il ne s’agira pas, pour Dramane OUATTARA, de se contenter de nier la jouissance irrégulière, par lui, d’un fonds souverain d’un montant de 342,6 milliards. Il pèsera donc, sur Dramane OUATTARA, le fardeau de la preuve concernant les éléments substantiels suivants :
Premièrement : Le montant réel du fonds souverain dont il jouit, pour l’exercice litigieux (2017), et qui soit inférieur aux 342,6 milliards CFA allégués.
Deuxièmement : La preuve que ce budget est effectivement enserré dans la loi des finances adoptée par l’Assemblée Nationale, pour cet exercice litigieux.
Troisièmement : La preuve que l’exécution de ce budget observe toutes les règles en matière de dépenses publiques.
Quatrièmement : la production de l’organigramme du personnel de la Présidence de la République de Côte d’Ivoire, ne faisant pas du frère de Dramane OUATTARA, le dénommé Birahima Tené OUATTARA dit PHOTOCOPIE, l’ordonnateur principal des dépenses au niveau de cette Institution.
Cinquièmement : Les décisions ou rapports de la Chambre des comptes de la Cour Suprême, juge des dépenses publiques, attestant de la régularité de l’utilisation de ces fonds.
Les affirmations du journal étant étayées, tant que tous ces éléments n’auront pas été vérifiés, ne s’agissant pas d’une justice Eburnéenne condamnant systématiquement les Pro-Gbagbo, à perpétuité, sans un début de commencement de preuve, les seules dénégations de Dramane OUATTARA ne sauraient efficacement distraire.
En tout état de cause, avec la faculté au juge pénal français, à la demande surtout des avocats des mis en cause, de se déporter, dans le cadre d’une Commission rogatoire, à Abidjan, pour y assister, lui-même, à des vérifications utiles, le risque reste gigantesque pour le tenant de la couronne d’Abidjan.
Dramane OUATTARA, le plaignant, sera-t-il prêt à faire vérifier, par des mains indépendantes françaises, cet enrichissement illicite familial pour lequel il a spécialement placé son propre cadet, Birahima Téné OUATTARA dit PHOTOCOPIE, dans la mission d’ordonnateur de dépenses de la Présidence ?
Tout montre que Dramane OUATTARA vient de donner le signal des poursuites contre sa propre personne, pour biens mal acquis.
Dans tous les cas, l’homme l’apprendra à ses dépens que le faux orgueil ne fait pas recette en tout et partout.
Tchedjougou OUATTARA Toujours
Source : https://www.facebook.com/roger.dakouriledj/posts/302727923469408