Lors de son séjour à Lubumbashi et avant d’aller à Kalémie pour faire son petit discours devant la population de la nouvelle provincette du Tanganyika, Joseph Kabila a été appelé urgemment en Afrique du Sud. Pour éviter une fuite d’information sur ce voyage brusque au pays de Mandela, Joseph Kabila demanda à son homme de main Kalev Mutondo de l’accompagner.
Une fois à l’aéroport de Johannesburg, Kabila a été conduit à la résidence de Jacob Zuma.
e dictateur et sanguinaire de la RD Congo qui pensait que l’ambiance serait de bonne humeur fut surpris de voir son homologue sud-africain, sans froid aux yeux, lui tenir un langage dur en ces termes : « Monsieur le président, nous voulons bien t’aider à t’en sortir, mais ce que tu fais dépasse tout entendement. Combien de fois t’avons-nous dit d’organiser les élections ? Au lieu de vous organiser pour des élections crédibles et apaisées, je viens d’avoir le rapport de l’Union africaine où il est précisé clairement tu joues au chat et à la souris avec les déclarations de ton entourage. Et comme cela ne suffisait pas, tu te permets d’initier des procès contre Moïse Katumbi, vas-tu t’en sortir? Comprends-tu que tu te mets mal à l’aise, ton pays, et mon pays aussi en créant même des soi-disant mercenaires sud-africains dans cette affaire? »
oseph Kabila comprit la leçon, il prit son avion nuitamment à destination de Kalémie, en passant par Lubumbashi. C’est ainsi qu’une fois sur place à Kalemie, il changea brusquement de langage pour dire qu’il ne voulait pas de « Wumela » bien qu’il l’ait lu sur des panneaux (œuvre de ses flatteurs de la majorité au pouvoir) le long de la route vers l’aéroport, mais qu’il fallait organiser les élections. L’avenir nous en dira plus.
avec vacradio