Icone de vertu, mais critiqué pour sa mauvaise gouvernance en Afrique de l’Ouest, après son passage à la tête du Bénin, Boni Yayi est accusé d’escroquerie en bande organisée par Mahamadou Bonkoungou. « Qui ne dit mot consent ». L’ancien président Boni Yayi, actuel « gicleur » de l’opposition béninoise, a disparu des écrans radars depuis les révélations sur le scandale des 15 milliards. Son entourage confirme cependant que ses apparitions publiques étaient programmées, depuis Janvier 2018 .
Contrairement au dossier PETROBRAS, un autre scandale du régime Boni Yayi, ou les noms des proches de l’Ex Chef de l’Etat ont été agités, les 15 milliards de Mahamadou Bonkoungou semblent désarçonner le camp Yayi. Habitué à verser des larmes et laisser transparaitre clairement ses émotions, Boni Yayi face aux graves accusations du Burkinabè, a préféré laisser circuler la rumeur qui a fini par se concrétiser à travers une plainte déposée devant le procureur. L’ancien Chef d’Etat « vertueux » et qui a lutté inefficacement contre la lutte contre la corruption, révèle son vrai visage.
Le contenu de la plainte déposée devant le procureur lève enfin un coin de voile sur ce qui a été le socle de la gouvernance Yayi. Une gestion calamiteuse, faite de compromis , de montages financiers et d’actes de corruption généralisée. Dans tous les cas, les faits relatés sont assez graves et montrent une fois encore le vrai visage du régime YAYI qui prônait le « après nous, c’est nous » afin de perpétuer la mauvaise gouvernance, les conflits d’intérêts et la corruption.
Alors que les réactions se font toujours attendre pour contredire les propos de Mahamadou Bonkoungou, il convient de souligner, que le silence de YAYI est de nature à confirmer les dénonciations du patron d’EBOMAF. Boni YAYI qui a affirmé lors de son dernier Conseil des Ministres, qu’il a servi le Bénin sans contrepartie pendant dix ans, et qu’il n’avait plus que 11 millions FCFA dans son compte en quittant le pouvoir, ne peut rester insensible à ces dénonciations d’une gravité extrême pour l’image qu’il a voulu donner de lui-même.
La parole de Boni Yayi , aussi rare soit-elle, est donc attendue, car selon beaucoup d’observateurs, pour moins que ça , les lampistes et autres seconds couteaux de l’homme de Tchaourou auraient déjà crié à l’acharnement et trouver une main invisible derrière leur dette. Sur ce dossier ni Yayi, ni Zinsou ne doivent plus rester muets.
Avec benintimes