La Situation de l’activité économique burkinabè n’a pas véritablement évolué depuis la succession de nombreuses évènements malheureux qu’a vécus le pays. Les récents statistiques de l’Institut National des Statistiques et de la Démographie (INSD) publié dans sa Note Rapide N° 74 indiquent qu’au deuxième trimestre 2017, l’activité économique au Burkina Faso a maintenu relativement son dynamisme comparativement au trimestre précédent ainsi qu’à la même période en 2016.
D’une manière générale, la disposition de l’activité économique au Burkina au deuxième trimestre a été portée en effet par la production, les recettes, de même que les effectifs employés qui sont restés en hausse par rapport au trimestre précédent. A ce propos, la note révèle qu’au deuxième trimestre 2017, pour le secteur de l’industrie, les chefs d’entreprises burkinabè ont observé durant le trimestre une vente en dents de scie même si ceux-ci font remarqué un maintien des effectifs de l’emploi malgré le contexte défavorable des affaires. Dans le même ordre, au niveau du secteur production notamment, seul le sous-secteur industries chimiques a observé une relative hausse des ventes. Concernant le secteur bâtiments et travaux publics, il apparait « une reprise de l’activité du secteur ». Ce, comparativement au premier trimestre. Les chefs d’entreprises ont apprécié une évolution des chantiers, des recettes et des effectifs d’employés. C’est le cas du secteur de l’Energie.
Par contre le secteur tertiaire et surtout celui du commerce a rencontré une conjoncture défavorable durant ce trimestre.
Les chefs d’entreprises pour qui ces indicateurs entrainent un pessimisme, fondent pourtant l’espoir d’une réelle amélioration des affaires au troisième trimestre.
A noté que la Note Rapide est un document stratégiques fruit d’une enquête faite auprès des chefs d’entreprises. Elle porte sur la conjoncture économique au Burkina Faso et produite périodiquement par l’INSD.
Avec ecodufaso