La réalité sur le terrain, c’est que les légumes vendus sur les marchés dans la région proviennent d’Abidjan. Ce qui est à la base de la hausse régulière des prix de légumes tels que le gombo, le piment, la carotte, les tomates, l’aubergine et le concombre.
L’organisation non gouvernementale « ADRA-Côte-d’Ivoire » vient d’initier dans le village d’Assouba, à l’entrée de la ville d’Aboisso, un projet pilote de culture et de production de produits maraîchers. Le choix de a région se Justifie, A dit la coordinatrice du projet, par le fait que dans le département et en général dans la région, « les agriculteurs sont plus portés sur les cultures pérennes ».
En masse, et ce, depuis toujours, les planteurs du sud Comoé sont portés sur les cultures pérennes telles que: le café, le cacao, le palmier à huile, l’ananas et l’hévéa. Cette ruée vers ces spéculations a eu pour conséquence, le délaissement des cultures vivrières qui, au fil des ans, a provoqué une pénurie sur les marchés locaux. Avec pour conséquence dommageable pour les consommateurs, la hausse des prix et la cherté de la vie.
Lors de la cérémonie de lancement du projet qui a eu lieu dans ledit village, Mme Chimène Kouadio, la coordinatrice, a exhorté les populations bénéficiaires à s’y engager résolument pour tirer les bénéfices qui y découleront. Elle a, au nom de l’ONG initiatrice, offert du matériel agricole aux futurs producteurs. Ce sont: des bottes, des gants, des pulvérisateurs, des arrosoirs, des semences, des engrais et des produits phytosanitaires.
A terme, c’est-à-dire au mois de novembre, date de la première récolte, les nouveaux producteurs de maraîchers d’Assouba, devraient profiter des retombées issues de la vente de leurs productions. Avec pour bénéfice essentiel: l’amélioration de leurs conditions de vie.
avec fratmat