Dès l’année prochaine, la Polyclinique HSPC de Kumba, clinique privée située dans la région du Sud-Ouest du Cameroun, sera dotée d’une application numérique permettant de compiler des informations sur les patients, aux fins de surveillance épidémiologique.
Ce dispositif, selon son concepteur, qui n’est autre que Datareach, start-up de l’université américaine de Californie, «permettra de mieux comprendre les réalités sanitaires des communautés, en ce qui concerne les maladies non transmissibles, notamment les maladies cardiaques, le diabète, l’obésité, l’asthme et l’hypertension».
Toutes choses qui permettront, apprend-on, «d’identifier les schémas pathologiques, atténuer les épidémies potentielles, développer des stratégies d’éducation et de prévention, et déterminer les patients pouvant être sujets à ces maladies».
Grâce à cette prouesse technologique, fruit d’un partenariat entre Datareach et la start-up camerounaise, Songhai Labs, le Cameroun abritera l’une des toutes premières expériences africaines de surveillance épidémiologique utilisant l’intelligence artificielle, soutiennent les acteurs de ce partenariat qui intègre un important volet transfert des technologies.
Au demeurant, si elle est une nouveauté dans la surveillance épidémiologique, l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé n’est pas nouvelle au Cameroun.
En effet, l’on se souvient qu’au mois de mars 2017, Sophia Genetics, le leader mondial de la médecine basée sur les données, a révélé que l’hôpital de Bonassama, dans la capitale économique camerounaise, fait partie des sept formations sanitaires africaines utilisant Sophia, un instrument d’intelligence artificielle développé par cette firme américaine, afin d’améliorer le diagnostic et les soins des patients.
Avec agenceecofin