Avant l’Assemblée générale des Nations unies, Ivanka Trump a participé au sommet Concordia. Elle y a évoqué le «chaos quotidien» de la Maison-Blanche, assurant qu’elle… l’ignorait.
Sur le devant de la scène avant l’Assemblée générale des Nations unies. Lundi, Ivanka Trump a pris la parole lors du huitième sommet Concordia, qui a pour but de «rassembler les décideurs des secteurs public, privé et des organisations à but non-lucratif, mais aussi la nouvelle génération de bâtisseurs de partenariats», selon son site Internet.
La fille et conseillère du président américain a abordé la question de l’apprentissage et de la formation professionnelle, «et l’importance de créer des filières solides de carrière pour tous les Américains», selon ce qu’annonçait l’organisation du sommet. Un sujet qu’Ivanka Trump a intégré à son vaste portefeuille, auquel elle a consacré plusieurs déplacements, aux Etats-Unis et même en Allemagne, lorsqu’elle s’y était rendue à l’invitation d’Angela Merkel.
“Je n’y fais pas trop attention car ça ne serait pas sain”
Interrogée sur l’ambiance au sein de la Maison-Blanche, en pleine polémique après les accusations d’agression sexuelle envers Brett Kavanaugh, Ivanka Trump a assuré : «nous y travaillons mais je m’améliore pour ignorer les bruits. J’essaie de ne pas répondre, de ne pas tourner en ridicule des critiques ou dire quand les choses sont fausses», a-t-elle assuré, selon «Newsweek». «J’ai vu des gens s’impliquer tellement et faire un bon boulot puis, quand ils reçoivent les alertes Google, cela commence à prendre de plus en plus de temps, ils se mettent sur la défensive et suspicieux de ceux qui les entourent, ils commencent à demander qui a fait circuler certaines choses. C’est inutile, ça prend de l’énergie et cela les fait dévier de leur but premier. Se mêler de trop près au chaos quotidien distrait, je n’y fais pas trop attention car ça ne serait pas sain.»
Après cet événement, Ivanka Trump s’est rendue au siège des Nations unies pour assister à la rencontre entre son père et le président sud-coréen Moon Jae-in. Elle se trouvait aux côtés du secrétaire d’Etat Mike Pompeo, du Conseiller à la sécurité nationale John Bolton et de la porte-parole de la Maison-Blanche Sarah Huckabee Sanders.
Avec parismatch