La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, dans un communique publié le 27 octobre, avoir lancé avec succès une nouvelle émission obligataire d’un montant d’un milliard de dollars qui arrivera à échéance le 3 novembre 2017.
Il s’agit de la seconde émission de référence en dollars américains émise par l’institution depuis le début de l’année en cours, suite à celle qui a été lancée en février dernier. L’opération a été annoncée le 26 octobre à 13h30, heure de Londres, à un prix initial de 12 points de base au-dessus du taux mid-swaps.
Avant l’ouverture officielle des ordres, les manifestations d’intérêts des investisseurs pour les obligations de la BAD se sont chiffrées à 1,9 milliard de dollars. Cela a représenté un signe très positif compte tenu de la récente volatilité et des incertitudes affectant les marchés des capitaux internationaux. En raison de la grande solidité du carnet de commandes et du fait que la taille de l’opération ait été limitée à 1 milliard de dollars, le taux de l’émission a été ramené à 10 points de base au-dessus du mid-swaps.
Les ordres ont été officiellement ouverts le 27 octobre à 8h15, heure de Londres. Ces ordres ont été clôturés en excès, à 2, 1 milliards de dollar à 9h450 heure de Londres, après à peine 90 minutes de souscriptions.
Les souscriptions ont été réalisées à hauteur 64% des banques centrales et des institutions officielles. Le reste provient de gestionnaires de fonds (20%), de fonds de pension (10%) et de banques commerciales et autres entreprises (6%). Le carnet d’ordres est très diversifié géographiquement: Amériques (41%), Europe (32%), Asie (19%) et Afrique (8%).
La BAD est notée triple A par toutes les grandes agences de notation financière, dont Fitch, Japan Credit Rating Agency, Moody’s et Standard & Poor’s.
avec agenceecofin