Le déroulement de la situation sociopolitique des derniers jours en Côte d’Ivoire, couronné par l’incarcération de Soul to Soul, et la mise sous surveillance de trois proches de Soro, dont l’ancienne ministre de la communication, Affoussiata Bamba Lamine, continue de livrer certains ‘’secrets d’Etat’’.
Dans une interview accordée à Rfi, Affoussiata Bamba dénonce les dérives et la violation des dispositions de la loi. Concernant la mise sous observation dont elle et ses camarades des Forces nouvelles font l’objet, avec le retrait de leur passeport, l’ex-porte-parole des Force nouvelles déclare qu’ : « Il s’agit de libertés fondamentales, notamment la liberté d’aller et venir. On demande de nous retirer ces libertés sans que le juge d’instruction, garant des libertés, en soit informé. Ce n’est pas normal. Il est important de le dénoncer » a-t-elle martelé. Et de faire savoir que : «Dans la forme, je n’en ai pas reçu de notification. Je n‘ai pas été informée, d’où ma surprise de constater par voie de presse que j’étais mise en observation ».
Evoquant la raison de la présence des armes de guerre chez Soul to Soul, l’avocate n’y est pas allée avec le dos de la cuillère :« ces armes n’ont pu être acheminées sans que cela ne soit su par qui de droit. Car, la Côte d’Ivoire étant sous embargo à cette époque, il fallait éviter d’être épinglé par les Nations unies. Voilà pourquoi ces armes ont été entreposées chez des particuliers», a-t-elle affirmé. D’où son indignation quant à l’arrestation de Kamaraté Souleymane alias Soul to Soul, directeur du protocole du PAN, dans l’affaire des «caches d’armes».
Avec continentalinfo