Au Sénégal, le mois d’octobre marque le démarrage de la commercialisation des produits locaux “sous pluie”, notamment les céréales sèches et les légumineuses, selon le Commissariat à la sécurité alimentaire. L’offre est encore faible car la campagne ne fait que commencer. En outre, en septembre, les stocks des produits locaux (céréales sèches, légumineuses, légume, oignon, pomme de terre) étaient faibles, les marchés étant surtout approvisionnés par des produits importés (riz, maïs, oignon, pomme de terre, etc.).
Les prix moyens mensuels des céréales locales sèches sont élevés et supérieurs à leurs niveaux de l’année dernière à la même période (septembre 2016) et aux moyennes des cinq dernières années (2012-2016).
Les marchés de bétail ont repris leur fonctionnement normal, après la forte tension vécue au cours du mois d’août caractérisé par une forte demande pour la fête de Tabaski.
Les flux transfrontaliers sont constitués de bétail (ovin, bovin) et de poisson frais en provenance des pays limitrophes (Mali, Mauritanie, Guinée Bissau, Gambie), mais aussi d’autres produits (céréales, arachide, huile de palme, fruits, café, etc.), poursuit la note de marché du Commissariat. Inversement, quelques produits du Sénégal (sel, poisson) sont exportés vers le Mali et le Burkina Faso. Des ovins sont exportés vers la Gambie.
Avec commodafrica