Pendant que le président Luc Marius Ibriga, le Monsieur «manu pullite» (mains propres) du Burkina, grand patron de l’ASCE-LC qui faisait son audit investigations sur la situation de la commande publique par procédure d(entente directe, la situation des comptes de dépôts, la situation des règles d’avances et celle du carburant et des lubrifiants à la présidence du Faso, au 1er ministère et dans les départements ministériels, moi L’Impertinent je me suis contenté de notre ‘’Maison-Blanche’’, le palais de Kosyam, en me penchant sur la situation des conseillers du président du Faso.
Ils sont nombreux et couvrent tous les domaines socio-economico-politique afin de permettre au PF de tout savoir sur tout. Nous n’allons pas insister sur l’efficacité de ces conseillers au constat des loupés que le PF commet à certaines de ses sorties, ou des actes qu’il manque de poser parce que les conseillers n’y ont pas pensé. Une faute très grave car ils sont payés pour ça.
Notre audit-investigation a concerné ce que coûtent aux contribuables ces nombreux conseillers. Il ne s’agit donc pas d’un audit de performance, cela est déjà bien perçu par les Burkinabè. Les cris de désespoir, de découragement lancés ici et là ne semblent pas être entendus par les conseillers afin qu’ils fassent leur boulot, orienter le président Roch Kaboré.
Le fait de se voir nommer conseiller suffit largement à beaucoup d’entre eux et, comble de malheur, ils se comportent de façon à irriter d’avantage le citoyen Lambda. Nous avons surpris des conseillers en costume-cravate, gilet, bretelles, sirotant tranquillement du champagne avec un gros cigare de parrain de la camorra entre les doigts.
Cela, à côté de notre constat sur le prix qu’ils nous reviennent, oblige à se poser des questions. Il y a des conseillers du président Roch Kaboré qui ne prennent leur petit déjeuner qu’à l’hôtel Laïco. Pire, leur maison d’habitation est chèrement payée à près d’une brique par mois pour certains, alors qu’ils n’en sont pas des occupants permanents, étant le plus souvent hors du pays.
Si quelqu’un peut avoir environ un million moins deux cent mille pour ses frais de loyer mensuel, on imagine aisément que cette personne doit toucher comme salaire au minimum le triple des frais de loyer. Pour le résultat qu’on connaît, franchement, c’est cher payé.
Vivement le prochain rapport pour qu’on puisse mesurer l’indice de performance de certains rats de palais…
Avec lesechosdufaso