Soro Yacouba, président du conseil d’administration de l’Intercoton, a, dès l’ouverture des travaux, situé les participants sur l’importance que représente le Sitracot dans la filière coton.
L’Organisation interprofessionnelle agricole de la filière coton de Côte d’Ivoire (Intercoton) a initié un atelier en vue de renforcer les capacités des acteurs de la filière coton sur le Système d’identification des producteurs et de traçabilité du conseil d’administration dénommé (Sitracot).
L’atelier qui s’est déroulé les mardi 17 et mercredi 18 octobre 2017, à la salle de conférence de la Cidt, à Bouaké, a vu la participation des représentants des sociétés cotonnières, des unions des producteurs, des membres du comité de pilotage et des agents de saisie du Sitracot.
Soro Yacouba, président du conseil d’administration de l’Intercoton, a, dès l’ouverture des travaux, situé les participants sur l’importance que représente le Sitracot dans la filière coton. D’ailleurs, à l’en croire, depuis l’existence du Sitracot lors de la campagne cotonnière 2012-2013, cela a permis d’éradiquer les détournement des productions, de réduire les litiges, d’améliorer la traçabilité du coton et de disposer de statistiques fiables sur la filière. « Le Sitracot fait la fierté des acteurs de la filière coton », s’est-il réjoui.
Pour Soro Yacouba, cette réussite ne pouvait s’obtenir sur le terrain sans l’implication de tous les acteurs. C’est la raison pour laquelle, il a saisi cette opportunité pour les féliciter et les encourager à plus d’assiduité au cours de cet atelier pour un diagnostic sans complaisance sur le Sitracot. Ce qui permettra à ce dispositif d’être encore plus performant pour le plus grand bien de la filière. Ainsi, deux jours durant, les participants ont fait le bilan annuel de l’exploitation du Sitracot pour la campagne 2016-2017.
Aussi, cet atelier aura permis de réfléchir sur les perspectives du Sitracot et de proposer des axes pour son amélioration dans le contexte de la réforme de la filière coton, notamment avec le zonage.
Au terme de cette rencontre, des propositions et recommandations ont été faites en vue d’adapter le système au zonage. Il a été recommandé aux sociétés et aux unions cotonnières de s’approprier la Snp-Scoop. Il a été proposé également à l’Intercoton de transmettre dans les plus brefs délais le code de bonne conduite aux structures de la filière et la tenue d’un atelier après les semis pour valider de façon consensuelles les chiffres, superficies, nombre de producteurs, etc.
Rappelons que le zonage est une des mesures phares de la réforme de la filière coton. Il a été mis en œuvre depuis la campagne 2017-2018, suite au décret du 28 décembre 2016. Le zonage consiste en un découpage du bassin cotonnier en zones exclusives d’activité (Zea), autour des usines existantes et deux zones de développement. Ainsi, 18 zones ont été identifiées sur la base des limites administratives.
Les Zea constituent des zones optimales de production et de collecte définies autour des unités d’égrenage.
Avec fratmat