Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, demande la mise en place d’un impôt sur les terres agricoles non exploitées ou sous-exploitées, afin d’inciter à une commercialisation plus rapide des produits agricoles et de libérer tout le potentiel agricole en Afrique.
S’exprimant lors d’une session intitulée « parier sur l’Afrique pour nourrir la planète », organisée lundi à l’université de l’Etat de l’Iowa, Akinwumi Adesina a expliqué pourquoi, plus que jamais, le monde devait aider l’Afrique à moderniser rapidement son agriculture et à libérer tout son potentiel.
« L’Afrique possède 65% des terres arables non exploitées de la planète. C’est donc l’agriculture africaine qui déterminera l’avenir de l’alimentation dans le monde », a précisé M. Adesina, lauréat 2017 du Prix mondial de l’alimentation.
Il a également souligné l’ampleur des défis posés par la sécurité alimentaire en Afrique où près de 300 millions de personnes sont sous-alimentées. « Il s’agit aussi, a argumenté M. Adesina, de la seule région du monde où la part de la population confrontée à l’insécurité alimentaire a progressé ». Lire la suite…