La Tanzanie veut faire de son secteur horticole la première source de revenus du pays. Le gouvernement tanzanien s’attend à de meilleures crues pour la période 2016-2020 et estime que les recettes générées devraient doubler d’ici 2020. Avec un rythme soutenu, le secteur horticole pourrait très vite passer devant le secteur du tourisme.
En marge d’une conférence internationale de deux jours sur l’horticulture à Arusha, les autorités tanzaniennes ont dévoilé leurs ambitions et les moyens mis en place pour accélérer la production.
«LES RECETTES HORTICOLES DOUBLERONT MÊME, PASSANT DE 640 MILLIONS DE DOLLARS EN 2016 À 1,3 MILLIARD DE DOLLARS EN 2020.»
– GODFREY SIMBEYE, DIRECTEUR EXÉCUTIF DE LA TANZANIA PRIVATE SECTOR
En 2016, la valeur des exportations tanzaniennes de produits horticoles s’est chiffrée à 642 millions $, soit une hausse de 17,8% par rapport à l’année précédente (545 millions $ en 2015), rapporte The Citizen. L’horticulture a ainsi contribué pour 43% du total des devises d’exportation. Une dynamique qui confirme sa place de sous-secteur à taux de croissance le plus rapide du secteur agricole en Tanzanie.
«MALGRÉ CES INDICATEURS POSITIFS, DE NOMBREUX DÉFIS JOUENT CONTRE LE DÉVELOPPEMENT DU SOUS-SECTEUR.»
– JACQUELINE MKINDI, DIRECTRICE GÉNÉRALE DE L’ASSOCIATION HORTICOLE TANZANIENNE.
En effet, le gouvernement est disposé à soutenir le secteur privé, afin de renforcer l’industrie horticole pour atteindre les objectifs des trois prochaines années. Le secteur rencontre des difficultés en raison des pertes post-récoltes et des mauvaises installations de stockage.
La production horticole de la Tanzanie est une grande richesse agricole qui comprend des fruits (avocat, ananas, banane et fruit de la passion), des légumes (carotte, haricot frais, choux, concombre, tomate et oignon) et des fleurs coupées.
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