Le courtier en immobilier Meilleurtaux et le spécialiste de la recherche d’emploi sur internet Jobijoba ont créé le baromètre “Work & Live”. Il classe les villes de France les plus favorables concernant l’emploi et le pouvoir d’achat immobilier en tenant compte des salaires nets proposés.
Vaut-il mieux privilégier une ville où les prix de l’immobilier sont bas mais les possibilités d’emploi faibles ou plutôt un lieu où il sera facile de travailler mais plus compliqué d’acheter un logement? Avec leur nouveau baromètre “Work & Live”, le courtier en immobilier Meilleurtaux et le spécialiste de la recherche d’emploi sur internet Jobijoba veulent éviter aux Français de choisir. En effet, ils ont établi un classement des vingt plus grandes villes françaises en tenant compte de trois critères: l’emploi, les salaires et le logement. “L’étude mesure ainsi le nombre d’offres d’emploi en CDI rapporté au nombre d’habitants et le pouvoir d’achat immobilier. Le pouvoir d’achat immobilier a été calculé à partir du salaire moyen dans chaque ville, des taux d’intérêt pratiqués localement et du prix de l’immobilier”, précise l’étude.
Lille, Grenoble et Dijon constituent le trio de tête des villes les plus favorables, à la fois en termes d’emploi et de pouvoir d’achat immobilier, en tenant compte des salaires nets proposés. Lille et Grenoble affichent des performances solides en matière d’emploi. Dijon, elle, offre un important pouvoir d’achat immobilier.
Paris quinzième
Lyon, à la quatrième place, possède le marché de l’emploi le plus dynamique de France, mais le pouvoir d’achat immobilier est plus faible que pour les trois villes du podium. Nantes, Toulouse et Rennes se classent respectivement cinquième, sixième et septième du palmarès avec des profils assez proches. “Toutes trois affichent des performances honorables en termes d’offres d’emplois stables les plaçant dans la première moitié du classement. Cette réussite ne se paie pas (encore ?) par des prix immobiliers aussi élevés qu’à Lyon”, précise l’étude. Si Saint-Etienne n’est que huitième du classement alors qu’elle possède le pouvoir d’achat immobilier le plus important, c’est tout simplement parce qu’il est difficile d’y trouver un emploi.
Sans réelle surprise, Paris n’est pas bien classéepuisque la capitale est à la quinzième place. S’il est relativement facile d’y trouver un emploi, le pouvoir d’achat immobilier, en revanche, est le plus faible. En queue du palmarès se trouve Marseille. Les performances en termes d’emploi sont faibles et le pouvoir d’achat immobilier pas particulièrement important. D’ailleurs les autres grandes villes du pourtour méditerranéen sont mal classées. Montpellier est quatorzième, Nice seizième et Toulon dix-huitième. “L’explication à ce manque d’attractivité pourrait être la présence dans le sud d’un taux de retraités plus élevé que dans d’autres régions d’une part”, avance Anne-Julie Le Serviget, experte métier de Jobijoba, “et le nombre plus élevé de résidences de vacances, ce qui pourrait distendre le lien entre dynamisme de l’emploi et prix de l’immobilier” complète Maël Bernier, directrice de la communication et porte-parole de Meilleurtaux.com.
Avec bfmbusiness