Pour classer les 100 leaders de demain, l’Institut Choiseul utilise cinq groupes de critères : l’image et la réputation, le parcours et les compétences, le pouvoir et la fonction, l’influence et les réseaux, le potentiel et le leadership.
es profils ayant obtenu moins de 10 % dans l’une des catégories sont éliminés. Sont admissibles pour chaque édition toutes les personnes qui possèdent la nationalité de l’un des 54 États africains, qui étaient âgées au plus de 40 ans au 1er janvier et qui contribuent activement au développement économique de l’Afrique. Le travail d’enquête a été effectué sur douze mois, entre juillet 2016 et juillet 2017. Tous les changements de poste survenus après cette période ne sont pas pris en compte.
Chacun des décideurs a été contacté et incité à transmettre des données sur son parcours et son organisation. En outre, Choiseul s’appuie sur ses réseaux au sein de la diplomatie française et des cercles d’affaires africains pour affiner son analyse. Les anciens du classement constituent notamment de bonnes sources d’information. Choiseul assure réaliser ce travail en toute indépendance. Si certains partenaires ou soutiens de l’institut sont mis en avant à l’occasion de la publication du classement, ils ne le financent pas spécifiquement.
Au-delà de la 100e place, une seconde liste recense les profils classés entre le 101e et le 200e rang (consultable sur le site de l’institut). Choiseul assume une certaine dose de subjectivité. « Notre volonté est de couvrir tout le continent, pas de nous limiter aux quatre ou cinq économies les plus développées », explique son président, Pascal Lorot. Par conséquent, certains profils nigérians ou sud-africains qui pourraient mériter leur place dans les 100 premiers se retrouvent dans la seconde liste au profit de ressortissants de pays comme le Rwanda ou la Tanzanie. Lire la suite…