Au-delà des accords politiques qu’ont scellés les responsables iraniens et turcs, en présence de Hassan Rohani et Recep Tayyip Erdogan, les deux parties ont également conclu une série d’accords économiques et commerciaux.
L’Iran et la Turquie comptent développer leurs coopérations en matière de douane, d’électricité, d’eau, de tourisme, de construction de route et de représentation consulaire.
Les deux pays entendent également donner un coup de pouce à leurs liens énergétiques et la République islamique d’Iran s’est dite prête à fournir du gaz à la Turquie.
Les présidents iranien et turc Hassan Rohani et Recep Tayyip Erdogan envisagent de faire atteindre 30 milliards de dollars au volume des transactions commerciales irano-turques.
Dans la foulée, les deux pays ont décidé de réaliser, dès que possible, leurs transactions dans leurs monnaies nationales. Les banques centrales iranienne et turque devront traiter l’affaire via des discussions détaillées pour réaliser cet objectif et un nouvel accord sera signé à ce propos d’ici une semaine.
Les documents sur lesquels se sont accordées les délégations iranienne et turque, permettent, de même, l’élargissement et la consolidation des relations interbancaires entre les établissements iraniens et turcs.
Le président iranien a invité les entreprises et les patrons turcs à venir investir dans les infrastructures du pays, dans la pétrochimie et le tourisme ainsi qu’en matière des technologies modernes.
Par ailleurs, les Iraniens et les Turcs s’intéressent à élargir leurs coopérations au sein de l’Organisation de coopération économique (ECO).
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a souhaité que ces réunions rendent le terrain propice à un essor constant des relations économiques et commerciales entre les deux pays.
Selon M. Erdogan, Ankara envisage des mesures incitatives afin de pousser les chefs d’entreprises et les patrons, impliqués dans le secteur privé, à se lancer dans des projets communs irano-turcs.
Le chef de l’État turc croit que la conclusion d’accords commerciaux préférentiels constitue un facteur très important pour le développement des relations commerciales.
Recep Tayyip Erdogan a tenu à parler des mesures incitatives de son gouvernement en vue d’encourager les banques publiques et privées turques à coopérer avec les banques iraniennes.
La Turquie s’intéresse, de même, à donner de l’essor à ses coopérations avec l’Iran dans divers domaines, y compris le transport, les relations douanières, les infrastructures et les énergies renouvelables.
M. Erdogan a promis d’exhorter les citoyens turcs à venir faire du tourisme en Iran, un pays aux multiples attractions touristiques.
Avec parstoday