Le groupe libyen LPTIC, qui devait être le quatrième opérateur de téléphonie mobile du marché ivoirien, pourrait prématurément faire ses valises un an après avoir décroché sa licence. L’opérateur qui n’a jusque-là pas encore démarrer ses activités, a sollicité “des conditions supplémentaires que le gouvernement n’a pas voulu lui accorder”, a confié à Financial Afrik le ministre ivoirien en charge de l’Economie numerique, Bruno Koné ce 3 octobre à la faveur de “Les Rencontres Africa
“ Nous restons ouvert à un quatrième opérateur qui est prêt à se soumettre aux conditions du gouvernement, mais en même temps ne nous précipitons pas parce que tout simplement notre marché peut parfaitement fonctionner avec un trois opérateurs. S’il y a en a un quatrième tant mieux, sinon si nous restons à trois c’est parfait également” a-t-il ajouté .
Aussi LPTIC, tranche Bruno Koné, s’est-il vu signifié “qu’à tout moment sa licence peut être attribuées à un autre opérateur”.
Il est vrai que le groupe libyen devait faire son arrivée sur un marché du téléphone mobile très conccurrentiel, saturé sur le segment voix, et qui met en compétition les filiales de grands groupes internationaux: Orange, MTN et Moov (Maroc Télécom).
Les autorités avaient convenu d’accorder “des facilités” conformément à la reglementation pour tenir compte de ce contexte, mais les marges de manoeuvres du groupe libyen ne sont pas des plus confortables.
Selon les chiffres officiels, le marché ivoirien du mobile enregistre 30,9 millions d’abonnements pour une population des près de 25 millions d’habitants. Orange est le leader du secteur avec 43% de parts de marché, suivi de MTN avec 34% et Moov, 23%.
Avec financialafrik