La semaine dernière, le gouvernement gabonais a approuvé la vente des actifs à terre du géant pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell à Assala Energy Holdings qui appartient à la société d’investissement américaine Carlyle.
D’une valeur de 587 millions de dollars, la transaction a été conclue en mars dernier et est relative à 5 champs de production, 4 autres que Shell n’exploitait pas directement et un oléoduc entre Rabi, Gamba et le terminal pétrolier de Gamba Sud.
Le feu vert de Libreville marque également le transfert des compétences sur les actifs, de Shell à Assala Energy. Désormais les 430 travailleurs de Shell seront absorbés par le repreneur américain.
« Avec cette cession d’actifs, le gouvernement tient absolument à relancer la production dans le secteur pétrolier. Nous voulons faire que dans les mois et les années à venir, la production pétrolière batte son plein au niveau du Gabon.», a déclaré le ministre gabonais en charge du sceteur, Pascal Houangni Ambouroue.
Cependant, Shell ne quitte pas définitivement le Gabon. La compagnie va continuer à y développer ses activités avec un accent particulier sur la production gazière, étant donné que la faiblesse des prix du pétrole affecte gravement ses finances.
Au Gabon, la production stagne depuis plusieurs années et les découvertes de pétrole ou de gaz deviennent rares. Le gouvernement espère attirer de nouveaux investissements pour renverser la tendance.
Avec agenceecofin