Afin de relever les économies des pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, Guinée équatoriale, RCA), laminés par la crise des prix des matières premières, les mesures prises par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (révision à la baisse du plafond de refinancement des Etats) et les six Etats de la Cemac eux-mêmes (réduction des dépenses publiques), en partenariat avec des bailleurs de fonds internationaux (notamment le FMI), commencent à porter leurs fruits.
«Lorsqu’on voit l’application des premières mesures qui ont été prises, on note déjà un relèvement des réserves (de change), qui n’est pas encore au niveau que nous souhaitons, mais nous le notons», a déclaré Louis-Paul Motaze (photo), ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), au cours de la 3ème réunion du comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières de la Cemac, tenu le 28 septembre 2017 à Douala, la capitale économique du Cameroun.
Le niveau actuel des réserves de change des pays de la Cemac, cantonnées dans le compte des opérations auprès du Trésor français, n’a pas été révélé au cours de cette rencontre. Mais, l’on se souvient que selon les statistiques du FMI, ces réserves ont chuté de 6 000 milliards de francs Cfa en 2010, à seulement 2 000 milliards de francs Cfa en 2016, en baisse de 4 000 milliards de francs Cfa sur une période de 6 ans.
Ces statistiques avaient été révélées en avril dernier par Kadima Kalondji, le représentant-résident du FMI au Cameroun. C’était au cours d’un passage à Libreville, au Gabon.
Avec investiraucameroun