Le ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique veut disposer d’un outil qui lui permettra de collecter les données quantitatives sur la production, la transformation et la commercialisation des produits forestiers non lieux. C’est pourquoi, à travers la Direction générale de l’Economie verte et du changement climatique, il a organisé, les 27 et 28 septembre 2017, un atelier national de validation du système et du dispositif permanant de collecte de données sur l’exploitation et la valorisation des produits forestiers non ligneux.
Les produits forestiers non lieux apportent beaucoup à l’économie Burkinabè. Malheureusement, les premiers responsables du pays disposent de très peu d’information sur la filière. Pour combler ce vide, le ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique a organisé, les 27 et 28 septembre 2017, un atelier national de validation du système et du dispositif permanant de collecte de données sur l’exploitation et la valorisation des produits forestiers non ligneux. Cet outil, une fois validé, permettra de collecter, chaque année, les informations quantitative sur la production, la transformation et la commercialisation des produits forestiers non ligneux. Pour Sibidou Sina, Secrétaire général du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique, les produits forestiers non ligneux jouent un rôle important dans l’économie burkinabè. A titre d’exemple, a-t-il dit, l’étude sur les aspects socio économiques des 9 filières prioritaires des produits forestiers non ligneux, évalue leur valeur ajoutée à 271,85 milliards de F CFA. A l’en croire, Plus de 40% des populations dépendent des produits forestiers non ligneux. On estime également que près de 90% des populations utilisent les produits forestiers non lieux pour se soigner. Mieux, ces produits contribuent à l’économique nationale parce que, de plus en plus, ils font l’objet de commerce aussi bien niveau national qu’au niveau international.
Avec ecodufaso