Le président Pascal Affi N’Guessan était, le vendredi 11 septembre dernier, à Sankadiokro, dans la sous-préfecture de Yakassé-Féyassé (département d’Abengourou), dans le village du ministre Assoa Adou. Lors d’un meeting qu’il animait ce jour, il a expliqué aux parents du ministre Assoa Adou qu’il n’est pas responsable de l’arrestation de leur fils. Et, leur a demandé de ne pas prêter attention à ceux qui répandent des mensonges qui sont de nature à créer la confusion dans l’esprit des populations à la veille de l’élection présidentielle du 25 octobre.
«Vous ne devez pas écouter ceux qui répandent les rumeurs, parce que ce n’est pas eux qui peuvent aider Sankadiokro à se développer, ce n’est pas eux qui peuvent permettre le développement de la Côte d’Ivoire. Ils ne sont là que pour créer le désordre, pour créer la confusion dans vos esprits. Si on veut compter sur eux, le monde n’évoluera pas », a d’entrée, faire remarquer le président du Fpi. Avant d’expliquer l’atmosphère qui a précédé l’arrestation du cadre du Fpi originaire de Sankadiokro.
Pour le candidat du Fpi, ces camarades et lui ont décidé, le 22 mai dernier, lors du congrès extraordinaire du Fpi, de réfléchir sur l’avenir de leur parti et de celle de la Côte d’Ivoire, après la perte du pouvoir en avril 2011. Ce faisant, ils ont résolu de trouver une stratégie pour redynamiser les structures du Fpi, remobiliser leurs militants pour reconquérir le pouvoir d’Etat par les urnes. Et, à travers la reprise du pouvoir, permettre la libération de tous les prisonniers politiques, l’entrée des exilés et sortir les ivoiriens de la misère. C’est la recherche de cette stratégie qui a été la pierre d’achoppement entre les deux camps.
« Pour certains, comme Ouattara a utilisé les armes pour nous chasser, nous devons utiliser la même voie. Nous devons le combattre violemment afin de lui arracher le pouvoir par la force. Je leur ai dis que cette voie ne m’intéresse pas. Quand on a perdu le pouvoir, beaucoup ont fui. Nous qui sommes restés, on a été emprisonnés ; d’autres ont été tués ! Si, aujourd’hui, par la grâce de Dieu, nous avons été libérés, nous devons utiliser notre intelligence. Le chemin que nous avons emprunté et qui nous a fait perdre le pouvoir, nous ne devons plus l’emprunter. Je leur dis ça matin et soir, ils ne m’écoutent pas », a renchéri le Lion du Moronou.
C’est dans cette atmosphère de dialogue de sourd que, grâce au dialogue direct entre le gouvernement et l’opposition, le Fpi bénéficiera de la libération d’un certains nombre de prisonniers politiques et de l’entrée de plusieurs cadre du Fpi. « Quand je pose des actes allant dans le sens de l’apaisement, ils me combattent. Il y a eu un moment où, par ma méthode, soutien Affi, certains exilés du Ghana sont rentrés. C’est le cas des Hubert Oulaye, Assoa Adou avec d’autres camarades. Tous ceux-là, c’est grâce à moi qu’ils sont rentrés d’exil. C’est la voie que j’ai utilisée qui a permis cela. La voie du dialogue ».
Le président du Fpi affirme avoir demandé à ses camarades d’emprunter la voie du dialogue, mais ils ne l’on ps écoute. Et maintenant, quand ils sont arrêtés, c’est lui qu’ils accusent. Alors, leur pose-t-il la question de savoir pourquoi ceux qui suivent sa méthode ne sont-ils pas inquiété ? « Les Gossio Marcel, les Voho Sahi, les Krékré Firmin, pourquoi on ne les arrête pas pour les mettre en prison », leur a-t-il interrogé.
Affi jure devant la population de Sankadiokro qu’il n’est pas responsable de l’arrestation de Assoa Adou, qu’il n’a pas le pouvoir de le faire. Mais pour qu’il puisse être libéré, soutien-t-il, il faut que la population le vote pour qu’il est les clefs de toutes les prisons. « Le 25 octobre prochain, pour ce qui concerne Sankadiokro, tous ceux qui aiment Assoa Adou, qui veulent qu’il soit libéré, comptez sur moi. Ce ne sont pas les accusassions qui feront sortir Assoa Adou. La personne qui peut libérer Assoa Adou, c’est moi. Vous devez me soutenir, parce que moi, c’est mon frère. Quand il est revenu du Ghana, s’il s’était assis à mes côtés pour m’aider, il ne serait pas en prison. Quand il est venu du Ghana, il a été trompé par ceux qui veulent prendre le pouvoir par la force. C’est ainsi qu’ils l’ont arrêté », a-t-il révélé. Avant de leur poser la question de savoir s’ils ont une fois vu ceux qui l’on trompé venir rentre visite à ses parents. Ne laissons pas les gens nous mentir ! Ils ont arrêté Assoa Adou pour me décourager. Ils l’ont fait en voulant m’atteindre. Effectivement, quand ils l’ont arrêté, ici à Sankadiokro, certaines personnes disent que c’est moi qui l’ai fait arrêter », a-t-il dit.
Ainsi sollicite-t-il l’entente et l’union auprès des chefs pour que la Côte d’Ivoire sorte de la misère. Car, pour lui, c’est la réconciliation qui peut sauver la Côte d’Ivoire.
Le président-candidat du Fpi, Pascal Affi N’Guessan était à Sankadiokro, dans le cadre des tournées qu’il effectue depuis le 21 août 2015 dans plusieur régions, en vue de compatir à la douleur des populations et manifester sa solidarité à tous ceux qui ont souffert le martyre du fait de la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire. Aussi profite-t-il de l’occasion pour échanger avec les populations sur l’avenir de la Côte d’Ivoire en leur informant par la suite qu’il est candidat à l’élection présidentielle d’octobre prochain. Et, pour ce fait, il demandé leur soutien afin de chasser Alassane Ouattara du pouvoir et pour que la Côte d’Ivoire soit réconciliée, retrouve son unité nationale et la paix.
Source: affinguessan.com