Le groupe parlementaire Vox populi a souhaité entendre au parlement la ministre ivoirienne de l’Education nationale, Kandia Camara sur les causes des scènes de violence qui ont troublées plusieurs villes du pays en ce début de rentrée scolaire, dans une note dimanche
Le groupe qui souhaite « être éclairé (…) sur les causes des scènes de violence qui ont troublées plusieurs villes du pays, les 13 et 18 septembre, avoir des précisions sur la situation des élèves et étudiants affectés par l’Etat dans les établissements privés a déposé une question orale avec débat, adressée la ministre de l’Education nationale », indique la note.
Lundi la police a dispersé à l’aide de gaz lacrymogènes une manifestation des étudiants de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI, principal syndicat estudiantin) qui protestaient contre la « hausse des frais d’inscription » pour la rentrée scolaire 2017-2018, après une première manifestation (qui a dégénéré le 13 septembre).
Trois étudiants ont été blessés lors des échauffourées et plusieurs autres interpellés. La police aurait également « vandalisé plusieurs chambres » d’étudiants à la cité Mermoz de Cocody (Est d’Abidjan), selon le secrétaire général de la FESCI Fulgence Assi qui avait fixé un ultimatum de « 48 heures aux autorités » pour des négociations.
Les députés qui « condamnent avec fermeté toute forme de violence d’où qu’elle provienne », ont appelé à « la libération des étudiants interpellés au cours des événements » et recommandé au gouvernement de « choisir la voie de la négociation, à travers un dialogue fructueux en vue de parvenir à des solutions satisfaisantes pour toutes les parties ».
Vox populi comprend neuf membres dont Yasmina Ouégnin, la fille de Georges Ouegnin, ex-directeur de protocole du premier président de la Côte d’Ivoire Felix Houphouët-Boigny.
Avec Connectionivoirienne.net