Toute personne se livrant au négoce de devises étrangères en ligne devra désormais obtenir une licence de l’autorité en charge des marchés de capitaux (CMA) dans le pays afin de poursuivre son activité. Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’un renforcement de la législation relative aux marchés de capitaux dans le pays.
Le régulateur estime qu’environ 50 000 personnes, incluant des courtiers, des cambistes et gestionnaires de fonds, exercent cette activité principalement par le biais de plateformes délocalisées qui ne sont pas sous la supervision de l’organisme.
Au nombre des conditions imposées par le nouveau texte, l’obligation de se constituer en SARL disposant d’un capital social de 50 millions de Shillings.
Outre ce capital, le négociant doit maintenir au moins 5% du montant total de ses engagements. Il doit également s’assurer de disposer de 80% de son capital en liquide. Cette régulation vient mettre un terme à l’existence d’une zone grise qui permettait à des milliers de Kenyans de prendre des positions sur des devises étrangères depuis le confort de leurs ménages.
«Je pense que l’adoption de ces règles constitue un développement inévitable. Si nous voulons exercer sérieusement et sereinement cette activité, nous nous devons d’avoir une législation.», a estimé Aly-Khan Satchu, un analyste indépendant qui se confiait au site Businessdailyafrica.
Avec agenceecofin