Elle croit dur comme fer en la transition démocratique et à l’apport des jeunes, et compte bien le faire savoir. Doctorante en droit et représentante du réseau Active Generation, cette indignée fustige la pensée unique dont la Tunisie a souffert et en appelle à de nouvelles bases pacifiques et tolérantes, tout en plaidant pour une meilleure participation des jeunes à la vie publique et pour le respect des droits de l’homme. Ces positions ont valu à celle qui a été désignée « personnalité d’avenir 2013 de la Tunisie » par l’Institut français de Tunisie d’être traduite en justice.
Sa « faute » : avoir exigé le respect de ses droits lors d’une garde à vue musclée, en 2014. Fondatrice de la Ligue des Tunisiens humanistes et membre de l’Association tunisienne de défense des droits de l’homme, elle exhorte ses camarades à « sortir des frontières et à dépasser les causes locales ». Le meilleur moyen, selon Héla Boujneh, de traiter les problématiques globales de façon durable.
Avec jeuneafrique