En Côte d’Ivoire, le Conseil du Café-Cacao (CCC) renforcera ses exigences envers les compagnies ayant conclu les contrats avec les exportateurs basés sur le sol ivoirien, durant la prochaine saison 2017/2018 qui débute en octobre prochain.
Selon deux documents de l’institution cités par Reuters, ces dernières devront désormais fournir une preuve d’existence d’au moins trois ans ou démontrer qu’elles sont dirigées par un individu possédant au moins 10 ans d’expérience dans le commerce mondial.
Parallèlement, les acteurs concernés se verront dans l’obligation de verser non seulement un dépôt de garantie d’une valeur de 200 millions de francs CFA dans une banque ivoirienne, mais aussi de présenter une preuve de possession d’une clientèle, d’une ligne de crédit et d’un centre d’entreposage.
Enfin, les compagnies devront publier la liste de leurs dirigeants et de leurs principaux actionnaires.
D’après Reuters, l’ensemble des pièces suscitées devra être transmise au CCC, au plus tard le 29 septembre prochain, et une peine de 10 ans d’inactivité sera infligée aux exportateurs ainsi qu’aux acheteurs qui violeront leurs engagements.
En choisissant cette approche, le CCC veut limiter les risques de survenue durant la prochaine saison d’une crise similaire à celle de cette saison, liée à l’incapacité des exportateurs à honorer leurs contrats, faute de crédits suffisants, et ayant débouché sur la revente à perte de 350 000 tonnes de cacao sur un marché mondial plombé par la chute des cours.
Avec agenceecofin