Dix ans après la catastrophe aérienne du vol de One-to-Go à Phuket en Thaïlande qui a fait 90 morts, la justice française relance les investigations sur le crash dans lequel 9 français avaient péri.
Selon Le Parisien, un mandat d’arrêt international a été lancé cet été à l’encontre d’Udon Tantiprasongchai, ancien PDG des compagnies aériennes thaïlandaises One-Two-Go et de sa maison mère, Orient Thai Airlines, dans le cadre de l’enquête ouverte par la France pour homicides et blessures involontaires.
Deux ans après le crash, le rapport d’accident publié par les aurotiés thaïlandaises a défini les causes et responsabilités du crash de l’avion McDonnell Douglas MD-82. Les enquêteurs ont reconnus que les conditions météorologiques étaient difficiles mais pointent également du doigt les erreurs de pilotage du commandant de bord et de son copilote. Ils ont découvert également que le temps de travail des deux hommes étaient largement dépassé.
Une organisation que la compagnie tente de dissimuler. Dans un mail du 13 octobre 2007, un collaborateur d’Udom Tantiprasongchai écrit : « Une chose dont nous devrons nous préoccuper est le fait que l’assureur peut demander des copies du journal de bord de l’avion. Y a-t-il quelqu’un à qui nous pourrions faire confiance pour nous aider à refaire le journal de bord ? ». La justice française a aujourd’hui assez d’éléments pour mettre Udom Tantiprasongchai en examen, qui refuse les convocations, estimant que la justice française n’est pas compétente territorialement.
Autant d’éléments qui ont poussé la justice française à tenter d’entendre Udom Tantiprasongchai pour le mettre en examen. Des convocations refusées par l’homme de 62 ans qui estime que la justice française n’est pas compétente territorialement. Les autorités thaïlandaises considèrent quant à elle que les pilotes sont les seuls responsables de l’accident.
Avec airjournal