En marge à l’Assemblée Générale des Nations Unies qui se tient à New York aux Etats Unis, le Président du Faso , Rock Marc Christian Kaboré a rencontré des hommes d’affaires américains le lundi 18 septembre 2017 en vue de trouver des approches adéquates pour l’amélioration des affaires bilatérales du pays de l’oncle Sam vers Ouagadougou.
La consolidation des relations économiques entre le Burkina Faso et les Etats-Unis d’Amérique, avec un ardent désir de recevoir au pays des Hommes intègres davantage d’investisseurs américains, est l’un des motifs du voyage du président Roch Marc Christian Kaboré à New York. De source médiatique, il a à cet effet, eu une rencontre avec des représentants de la Chambre de commerce des Etats-Unis et ceux du Conseil de l’Atlantique, une structure américaine qui œuvre à la promotion des affaires internationales, au cours de laquelle le Président a fait un plaidoyer pour son pays. Pour le chef de l’Etat burkinabè, un forum d’affaires américano-burkinabé, qu’il propose pour le premier semestre de l’année 2018, pourra être un tremplin pour la dynamisation des échanges commerciaux entre les deux pays.
Le Président Rock marc Christian Kaboré a égrené de multiples « bonnes raisons » pour les femmes et hommes d’affaires nord-américains d’investir dans son pays. La première des raisons, a-t-il avancé, est que le Burkina s’est engagé dans une dynamique de transformation structurelle de son économie, à travers le Plan national de développement économique et social (PNDES 2016-2020). Il a indiqué à ses interlocuteurs que la finalité de ce fruit d’un processus participatif et inclusif est d’améliorer substantiellement le quotidien des populations, grâce à une croissance forte. Et cela, a poursuivi le président Kaboré, en investissant dans des secteurs porteurs tels que l’agriculture, la santé, l’éducation, l’énergie, les mines, les télécommunications, les infrastructures, la finance et la sécurité. Le premier producteur de coton en Afrique est aussi dans le trio de tête en matière d’attractivité dans le secteur minier continental, a ajouté le premier des Burkinabè. Roch Marc Christian Kaboré a déclaré que ces données honorables ne contentent guère le pays, qui entend poursuivre les réformes économiques et fiscales entamées depuis son accession à la magistrature suprême, dans l’optique d’être plus propice aux affaires. C’est par cette volonté qu’il a justifié les textes visant à rendre plus transparentes et plus simples les procédures de mise en œuvre des projets de type Partenariat public-privé. A cela, il a décrit aux investisseurs l’état des lieux de la situation socio-politique du pays.
Pour le vice-président chargé de la recherche et responsable du Centre Afrique de Conseil de l’Atlantique Dr. J. Peter Pham, le Burkina Faso est un pays ouest africain crédible, qui mérite d’être accompagné pour relever ses défis politiques, économiques et sécuritaires.
Avec ecodufaso