Le premier responsable de la police dans la région du Sud-comoé, s’exprimait ainsi à l’occasion de la présentation officielle de ces véhicules, le 31 Août à la population et aux forces de sécurité.
S’ils ne viennent pas donner une réponse définitive aux problèmes d’insécurité dans la ville, ces quatre véhicules de type 4×4 de l’UE viennent en tout cas améliorer la mobilité des forces de sécurité.
Ils devraient en effet, contribuer à plus d’efficacité de ces forces sur le terrain. C’est du moins, l’avis du commissaire Ouattara Adama, commissaire divisionnaire, préfet de police d’Aboisso. Puisque, s’est- il réjoui, ce matériel roulant va permettre d’accentuer les patrouilles et faciliter la mobilité de ses éléments.
Le premier responsable de la police dans la région du Sud-comoé, s’exprimait ainsi à l’occasion de la présentation officielle de ces véhicules, le 31 Août à la population et aux forces de sécurité.
Des véhicules qu’avait réceptionnés le préfet de police à l’école nationale de police à Abidjan lors d’une cérémonie présidée par le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de la sécurité. Ce matériel, a-t-on informé, est dédié au renforcement des capacités d’intervention des agents de police. Un geste qui s’inscrit dans le cadre du projet d’appui au dialogue socio-sécuritaire (Pards) financé par l’UE à hauteur de 3.6 milliards de francs CFA.
C’est à juste titre que le commissaire Ouattara n’a pas manqué d’exprimer la gratitude des responsables locaux et de leurs éléments au donateur. Des engins dont l’usage judicieux et efficient permettra de détourner et de réduire les quelques cambriolages qui ont cours dans le département.
Pour autant, la réalité n’est pas aussi reluisante du côté de la sécurité sur les plans d’eau dont regorge a région. Des plans d’eau lagunaire et fluvial qui, de l’avis de certains agents de sécurité, sont très prisés par les contrebandiers et autres trafiquants pour échapper à la traque des forces terrestres. C’est purquoi, à ce niveau, le préfet de police sollicite aussi l’aide et le soutien en matériels des autorités compétentes mais aussi de toutes les bonnes volontés.
Signalons que le Projet d’appui à la Réconciliation entre la population et la police nationale de Côte d’Ivoire est la contribution du Pnud et de ses partenaires notamment la délégation de l’Union Européenne à la réponse au défi de la sécurité et de la cohésion sociale.
Selon les responsables du Pnud en Côte d’ Ivoire, il s’inscrit dans le cadre global des appuis urgents apportés au gouvernement de Côte d’Ivoire pour le rétablissement de la sécurité, de l’autorité de l’Etat au lendemain de la crise postélectorale et dans la dynamique de reconstruction post-conflit du pays.
A l’origine le projet visait essentiellement d’une part à renforcer la capacité des Institutions sécuritaires dans les communes de Marcory, Treichville, Yopougon du District d’Abidjan, fortement endommagées et affaiblies par la crise postélectorale qui a fait plus de 3000 morts en 201. Il s’agissait donc de la mise en état des commissariats et leur équipement ainsi que les formations des forces de l’ordre pour soutenir la reprise effective de leurs activités de maintien de la paix et de sécurisation.
D’autre part, compte tenu de la désagrégation du tissu social et de la vulnérabilité accrue des populations, le projet contribuera à appuyer les processus de réconciliation et de cohésion sociale au niveau local par l’amélioration des relations entre forces de l’ordre et populations, et à favoriser la professionnalisation de la fonction de policier.
Les activités de renforcement des capacités des agents de police sont basées sur l’approche privilégiant les droits de l’homme et la lutte contre le sentiment d’insécurité.
Avec FratMat