Le déficit budgétaire ivoirien devrait progresser de 3% sur la période 2012-2016, à 4,5% cette année. C’est ce qu’a indiqué le vice-président Daniel Kablan Duncan (photo), au cours du forum «Banking Tomorrow», coorganisé par le Financial Times et la société financière internationale (SFI).
Au-delà de l’accroissement du déficit budgétaire, les bonnes performances enregistrées par l’économie de son pays ont été portées, selon le dirigeant, par le désir de l’exécutif de faire du secteur privé la locomotive de la croissance ivoirienne. S’exprimant sur les économies des pays fragiles, il a invité le monde de la finance à y fournir des services taillés sur mesure.
«Vos actions doivent, me semble-t-il, être orientées vers la recherche de l’innovation afin d’adapter vos offres et produits aux conditions souvent difficiles de marché que connaissent les pays fragiles en sortie de crise.», a déclaré celui qui était, il y a encore peu, le premier ministre ivoirien. Une option serait la mutualisation des services de banque, d’assurance, de micro-crédit et de bourse pour assurer la couverture du risque lié au crédit.
Insistant sur la nécessité d’une action rapide en faveur de ces pays fragiles, John Aglionby, représentant de Financial Times en Afrique de l’Est, a rappelé que : «D’ici à 2030, 46% des populations pauvres dans le monde vivront dans les pays en situation fragile ou en conflits contre 17 % aujourd’hui».
22 pays africains sont considérés comme faisant partie de la catégorie des pays fragiles.
Avec agenceecofin