Après le passage de l’ouragan Irma (et celui de José, heureusement moins dévastateur), Air France a proposé des tarifs spéciaux en baisse pour ceux qui souhaitent se rapatrier en métropole depuis les Antilles.
Suite à une réunion entre les autorités françaises et Air France, il a été décidé que le coût d’un voyage depuis Pointe-à-Pitre se situerait aux environs de 300 euros en classe Eco pour permettre aux sinistrés et autres victimes de l’ouragan de Saint-Martin ou Saint-Barthélémy de se rapatrier en métropole.
Pour le moment, l’état des infrastructures aéroportuaires sur ces deux îles sinistrées ne permet pas les vols vers Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. Ainsi, tous les vols Air France au départ et à l’arrivée de l’aéroport Saint Martin sont annulés jusqu’à la remise en service de l’aérogare et de la tour de contrôle. « Nos avions ne sont pas autorisés à s’y poser ‘à vue’ comme c’est le cas pour les avions militaires » , a expliqué la compagnie.
Cependant, Air France relie la Guadeloupe à Paris et étend de même ses « tarifs rapatriement » au-delà de Pointe-à-Pitre puisqu’ il est possible pour les mêmes tarifs environ de s’envoler depuis Cayenne en Guyane et Fort-de-France en Martinique (à partir de 264 euros TTC en direct de Pointe-à-Pitre et à partir de 296 euros TTC via Cayenne). Cela devrait concerner environ trois vols par jour. Attention, si le site Internet ne l’affiche pas encore, le service téléphonique et les guichets dans les aéroports ont reçu la consigne de pratiquer ces nouveaux prix.
Air France a par ailleurs mis en place un numéro de téléphone dédié, non surtaxé, pour ses clients de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, +33 1 55 69 80 89 tous les jours de 7h à 19h.
Ces deux îles, notamment Saint-Martin, sont la proie de pilleurs, profitant de la désolation après le passage d’Irma. Confirmant les nombreux témoignages décrivant une situation chaotique d’insécurité, ils vident les magasins et autres maisons de leurs objets les plus précieux (TV, matériel Hi-Fi…). Une rumeur s’est également propagée selon laquelle les 250 prisonniers du centre pénitencier situé sur la partie hollandaise de l’île s’étaient retrouvés libres après les coups de vents à plus de 300 km/h d’Irma, ce qu’a démenti le Premier ministre Edouard Philippe hier samedi 9 septembre. « L’information n’est pas avérée par les autorités néerlandaise », a-t-il affirmé.
Avec airjournal