En Libye, suite au regain des affrontements autour du champ pétrolifère Sharara et à sa fermeture, la dizaine de travailleurs expatriés opérant sur le site ont été exfiltrés. La NOC, Total, Statoil, Repsol et OMV qui y interviennent, craignent en effet des enlèvements et des demandes de rançon.
Le site reste fermé, même si la NOC (la société publique libyenne du pétrole) envisage de relancer les activités avant la fin de la semaine.
Le champ produit 280 000 barils de pétrole par jour. Sa fermeture a entraîné l’arrêt des activités du réseau d’oléoducs transportant son brut et de plusieurs autres champs. Par conséquent, depuis plus d’une semaine, le pays perd environ 360 000 barils et plus de 16 millions de dollars par jour.
Sharara a fait face à une série de suspensions de ses activités cette année, en raison des affrontements entre groupes armés. Une situation qui inquiète les investisseurs malgré les déclarations rassurantes des autorités qui leur promettent plus de sécurité.
Avec Agenceecofin