Aujourd’hui nous nous demandons si l’interdiction d’importation de ciment a été une idée sage de la part du gouvernement .Car désormais, la file d’attente des camions dont le besoin de se faire charger est devenue infernale.
Les chauffeurs de camions sont obligés de se pointer à 2 heures du matin pour espérer avoir un chargement de ciment. Nous touchons du doigt, mais ces conducteurs qui quittent l’usine à 22 heures sont pour la plus part abattus par l’accumulation des arriérés de sommeil. Toute une alchimie favorable des éventuels accidents de la route disons – le, CIMAF ne réfléchit pas aux moyens les plus appropriés pour rendre un service fluide.
Conformément aux promesses faites par l’Etat gabonais, actuellement, leur seule préoccupation est d’harceler les créanciers qui pourtant donnent des signes de bonne foi contrairement à ce qu’a dit le Directeur Général de CIMAF.
La question que les clients se posent est de savoir si CIMAF est –elle prête à déposer son bilan pour déclarer qu’elle a deux milliards dehors. Les deux premières années de CIMAF ont – elles des bilans négatifs ? Donc, franchement parlant, à quoi rime donc ces harcèlements à l’endroit des distributeurs et revendeurs ?
Un revendeur explique les peines auxquelles il est confronté : « je suis revendeur à CIMAF depuis un an et neuf mois. Ils m’ont volontairement attribué un plafond de 120 tonnes qui a une valeur de neuf millions trois cent mille francs. Je puis vous dire que ce plafond a engendré un chiffre d’affaire de 748 800 000 FCFA.
Et je le rappelle que ce mois j’ai fait des achats d’une valeur de 7 800 000 FCFA. Mais mon compte se voit bloquer parce que j’ai un retard de retour sur le plafond de deux mois et la valeur de ce retard est de un million cinq cent soixante mille. Je pose cette question à monsieur le Directeur Général de savoir où est le sérieux lorsqu’il prend arbitrairement l’initiative de coincer un client qui a fait un excellent chiffre d’affaire à cause d’un petit retard d’un million cinq cent soixante sachant que ce dernier a fait des achats pendant le mois en cours ».
« La situation est plus qu’épineuse à CIMAF . Le harcèlement des clients est devenu pour les responsable de cette entité une activité normal. La relation commerciale demeure toutefois une impasse. Une entreprise qui se dit citoyenne devrait être caractérisée par le souci de ses clients. Pour le cas des responsables de la CIMAF, cette attitude orgueilleuse est due à la situation de monopole dans laquelle CIMAF est actuellement plongée. Nous prions que la cimenterie de Nkok s’ouvre très rapidement et nous avons aussi constaté qu’avec l’arrivée d’un certain Amine, prétentieux, impoli et incompétent, l’image de CIMAF ne fait que s’assombrir. Tenez – vous bien, depuis que nous nous plaignons le dépouilleur de nos comptes n’est pas fichu de nous recevoir pour une éventuelle séance de travail et nous donner des explications. Mais qu’il sache que toute chose a une fin car, pour nous autres, sa place n’est pas dans cette usine encore moins dans ce pays au risque de provoquer une grève de la part des revendeurs et distributeurs qui va aboutir éventuellement par une pénurie de ciment sur toute l’étendue du territoire national», indique une source proche du dossier.
« Amine a conseillé au Directeur Général d’amener un de leur plus grand client à la Direction Général de Recherche au motif d’une créance qu’il conteste car ce grand distributeur remarque que son compte a été manipulé toute chose qui est fondée. C’est ce même distributeur qui gère les convois vers les zones de Makokou, Tsibanga, Franceville et Oyem. Cet entrepreneur a garanti à CIMAF un chiffre d’affaires de plus d’un milliard de francs. Le voici aujourd’hui humilié à se faire justifier devant des gendarmes comme un vulgaire malfrat .Au regard de tous ces témoignages, il est clair que monsieur Amine ne maitrise rien de ce qu’est la priorité commerciale. Au lieu de protéger les avantages actuels de son entreprise du fait du monopole présent, il dilapide les énergies et passe son temps à frustrer ses partenaires. La situation de la distribution n’est même pas convenablement résolue, mais ce directeur commercial douteux s’amuse à accentuer la crise au lieu de garantir l’approvisionnement du ciment sur le marché national »,explique un autre client.
Dans le premier temps, CIMAF gangrenait à renvoyer Amine à ses chères études et dans un deuxième temps, il serait judicieux et avantageux pour l’Etat de faire respecter la législation en vigueur en matière de travail car, un poste ne peut être occupé par un étranger que s’il n’y a pas un gabonais capable de remplir les charges de ce poste. C’est aussi une forme de protectionnisme et la garantie d’emploi pour les nationaux.
Avec i24gabon