Le Conseil de sécurité des Nations unies doit se réunir ce lundi pour discuter de la question de la Corée du Nord qui en est à son sixième essai nucléaire.
C’en est trop pour Tokyo et Séoul. Au lendemain du sixième essai nucléaire nord-coréen, le président sud-coréen Moon Jae-in et le Premier ministre japonais Shinzo Abe comptent réclamer à l’Onu, un durcissement des sanctions contre la Corée du Nord.
Le Conseil de sécurité des Nations unies doit en effet se réunir ce lundi, à 14h GMT pour examiner une nouvelle fois, la situation créée par ce test, le plus puissant effectué à ce jour par la Corée du Nord.
Le porte-parole de la présidence sud-coréenne, Park Su-hyun a expliqué:
« Les deux chefs d’Etat sont d’accord pour coopérer étroitement entre eux et avec les Etats-Unis et partagent le point de vue selon lequel les sanctions et les pressions les plus fortes doivent s’appliquer à la Corée du Nord. »
« Dans ce cadre, ils ont convenu de pousser en faveur de sanctions plus fortes des Nations unies« , dans le but de contraindre la Corée du Nord au dialogue, a-t-il ajouté.
La Corée du Sud réplique, les Etats-Unis se préparent
Au Japon, Shinzo Abe a également annoncé que Tokyo allait accroître ses capacités de défense antimissile tandis que la Corée du Sud a procédé, lundi, à un exercice de tirs missiles en réponse à Kim Jong-un.
Aux Etats-Unis, Donald Trump a réaffirmé dimanche, lors d’un entretien avec le Premier ministre japonais, sa détermination à défendre les Etats-Unis et leurs alliés « en utilisant toute la gamme des capacités diplomatiques, conventionnelles et nucléaires à sa disposition », après ce nouvel épisode.
Avec latribuneafrique