D’après un communiqué publié par le bureau du premier ministre mauricien, l’île africaine envisage de signer un accord portant sur la création d’une zone de libre-échange tripartite entre le Marché commun pour l’Afrique orientale et australe, la Communauté de l’Afrique de l’Est et la Communauté de développement de l’Afrique australe.
L’Île Maurice multiplie les initiatives pour le développement de son secteur commercial extérieur. Selon des informations fournies par le bureau du premier ministre du pays dans un communiqué transmis aux médias, l’île signera bientôt un accord portant sur la création d’une zone de libre-échange tripartite entre le Marché commun pour l’Afrique orientale et australe (COMESA), la Communauté de l’Afrique de l’est (EAC) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
Selon la déclaration de la primature mauricienne, la zone de libre-échange tripartite vise entre autres, la promotion du développement économique et social de la région, la création d’un grand marché unique avec la libre circulation des biens et des services pour promouvoir le commerce intra-régional et améliorer les processus d’intégration régionale et continentale.
L’accord qu’entend signer l’Île Maurice porte plusieurs avantages. Une fois conclu, il permettra la réduction des tarifs douaniers sur les marchandises échangées entre les pays tripartites et la mise sur pied de nouvelles opportunités pour les exportations ainsi que des chaînes de valeur régionales. Une belle opportunité pour l’Île qui pourra plus facilement avoir accès aux marchés.
Un marché de 632 millions de personnes
La zone de libre-échange offre de nouvelles opportunités aux Etats signataires. Elle représente un marché intégré de 26 nations pour une population globale de 632 millions de personnes. Ce chiffre représente à son tour, les 57% de la population de tout le continent africain et un PIB global de 1,3 milliard de dollars (chiffres de 2014).
Notons que l’une des conditions d’entrée en vigueur de l’accord est que 14 pays au moins présentent leurs instruments de ratification. On peut compter sur les géants du Continent, dont l’Afrique du sud qui a été le 19ème Etat à signer l’accord en juillet 2017 et l’Egypte qui a été le tout premier pays à le ratifier.
Avec latribuneafrique